1. Je suis opposé, par principe, au bon - respectivement chèque - scolaire. La mise en oeuvre d'un tel système de subventionnement signifierait ni plus ni moins que la faillite de l'école publique.

  2. Les modifications des comportements dans notre société civile doivent inciter l'école à fixer des objectifs clairs et des repères, J'illustre souvent mes propos en appelant au retour de manuels construits de manière logique autour de règles, d'exemples et d'exercices. Je souhaite d’autre part que l'école n'assume son rôle en matière d'éducation sociale que subsidiairement à celui des parents, respectivement de la famille ou de l'entourage proche de l’enfant.

  3. Le département formation et jeunesse doit impérativement desserrer l’étreinte avec laquelle il étouffe les enseignants. Le mode de gestion mis en oeuvre depuis plusieurs années ne satisfait ni les élèves, ni les enseignants, ni les parents ! Le rôle du département est de se limiter à déterminer des objectifs pour chacun des niveaux de l'enseignement ou de la formation dont il a la mission et de laisser une marge de manoeuvre aux enseignants, sorte de « liberté pédagogique ».